Alors que certains s’interrogent aujourd’hui sur l’état dégradé de nos infrastructures, il convient de rappeler que des alertes claires ont été posées il y a déjà plusieurs années. Une série d’audits fut lancée, mais nombre de constats sont restés lettre morte. Ce retour sur les faits permet de mieux comprendre l’ampleur du travail qu’il faudra engager au cours de la prochaine mandature pour préserver le patrimoine dinardais et le mettre en valeur.
Il y a une décennie la Ville a initié une série de diagnostics techniques dans plusieurs domaines névralgiques : voirie, assainissement, eau potable, éclairage public, patrimoine public, équipements collectifs. Cette démarche visait à dresser un état des lieux précis, objectif et documenté de l’état des infrastructures, après des années sans réelle politique de maintenance préventive.
Les résultats sont très décevants, voire accablants. Les infrastructures souffrent d’un sous-entretien chronique comme le chemin de ronde (promenades du Clair de Lune et du Moulinet ainsi que la digue de la plage de l’écluse, mais aussi le chemin de la Vicomté); des travaux prioritaires devront y être engagés au cours de la prochaine mandature. N’oublions pas que le front de mer est l’une des principales richesses touristiques de Dinard. Ceux qui séjournent, pour une journée ou plus, dans notre belle cité balnéaire ne manquent jamais de se promener le long du littoral, véritable carte postale de la Côte d’Emeraude.
Aujourd’hui, la situation est critique. Les épisodes météorologiques récents accélèrent l’érosion. Les falaises s’effondrent, les barrières s’installent, les promeneurs se détournent. Ce n’est plus seulement une urgence technique : c’est une alerte culturelle et paysagère. Il faudra donc, dans la prochaine mandature, précisément chiffrer les travaux structurels à réaliser au plus vite. Il en va de l’avenir touristique de la ville.
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